20 septembre 2009

Mont Rainier jours 2

Encore un nuit à dormir d'un sommeil très léger... nous sommes tous fébrile et on approche pourtant du but, on devrait en profiter pour prendre des forces. À ça ne tienne, on se lève relativement tôt et nous sommes d'une efficacité redoutable... Pendant que moi et Steve sommes au toilette, J-N vient nous dire tout bonnement que Gatienne à partie le système d'alarme du Yukon... Bref pour un réveil brutal compter sur Gatienne :) Après ce léger incident on décide de partir de façon assez expéditive. On "repacke" à la hâte et on se dirige vers un Tim Horton pour prendre un bon dîner.


Au Tim, je demande un ordre de toast sur pain blanc et je reçoit un demi sandwich grillé... étrange... Une fois remis de cet incident, on se met en route pour les douanes, grâce a George on y arrive sans trop de problème. Par contre on aurait du prévoir le picnic pour les douanes, y'a même une lumière... ça avance pas vite, heureusement, nous sommes sur le bord de la cote, et y'a un très beau parc de part et d'autre de la route. J'en profite aussi pour partir à la recherche de mon livre qui est quelque part dans la valise... Après une séance de rire intense, j'y arrive finalement. Après 1h30 d'attente, le moment fatidique approche. Pas parce que l'on transporte des bébés pandas et que nous avons 2 tonnes de matériel d'expédition que l'on a peur à la fouille. Steve avec un aplomb digne de lui-même baratine le douanier. En fait le douanier est juste un peu surpris de savoir que l'on vient de Montréal, il ne semble même pas savoir c'est où, après un regard perplexe, il comprend soudainement que notre accent est celui du Québec. Bref ça se passe très bien !

Arrivé aux douanes, le morale est bon

Lin-up, photo de Marie-Odile

Maintenant en route pour Seattle, capital du plein-air, sur les conseil de Steve on arrête au REI. Que dire, c'est un espèce de MEC démesuré... on trouve tout ce qui nous manquait ou presque, on a d'l'air de 5 petits pandas fraîchement sortie du Zoo:) On y retrouve même des sacs de bouffe déshydraté à 15$, je me demande bien s'il y a du monde qui vont acheter ça ! Comme je n'ai pas trouver la paire de gant que je cherche, je vais dans un magasin voisin le Feathered Friends. C'est un magasin beaucoup plus modeste mais on y retrouve tout l'équipement pour les expéditions les plus sérieuses. J'y trouve une paire de pantalons en duvet à 450$... une tente de rêve évidement je vais m'abstenir. Bref pendant que j'attends mes collègues et que je rêvasse à un équipement terriblement dispendieux, eux ils sont dehors à m'attendre... lol vive les problèmes de communications, ça ma permis d'essayer toutes les pairs de gants et de me promener dans le magasin ainsi ganter ,transportant un piolet question de bien choisir.


Premier apperçu du Mont Rainier


Wow c'est vraiment big, photo de Jean-Nicholas

Welcome!!!
Dès que je sort, on se sauve en 4e vitesse pour le parc du Mont Rainier, on doit absolument atteindre un magasin avant la fermeture. J-N et Marie-Odile ont réservé des bottes chez Whittaker Mountaineering dans la ville de Asford, qui est juste avant le parc. Bien que la route soit longue, on peut apprécier la montagne qui se rapproche tranquillement, à moins que ce soit nous. Une fois rendu dans le magasin que l'on pourrait appeler le paradis des randonneur, on s'adonne à quelques achats compulsifs, Nos deux comparses qui voulaient louer les bottes vont finir par les acheter. Nous sommes presque prêt, il nous reste plus qu'à passer à l'épicerie pour trouver nos collations et nos repas non-déshydratés.


Horreur, misère, enfer et damnation... il n'y a pas vraiment d'épicerie, on trouve finalement deux espèces de magasins générales qui ont de la bouffe d'une qualité ma foi, assez douteuse... Nos cinq pandas sillonnent les allées et après un premier passage, en sortent bredouille... On décide d'aller à l'autre magasin... c'est guère mieux, finalement on trouve de quoi, mais c'est loin d'être l'idéal... avoir su on aurait arrêter à Seattle... on à quelques trucs mais c'est rien de super léger ou encore de super bon considérant nos dépenses énergétiques futures.

Photo de nuit, prêt du camping

Après cette expérience ma fois traumatisante ,je n'ai plus vraiment le coeur à allez souper, on décide d'aller se tenter avant d'aller manger. On trouve le camping de Couguar Rock assez facilement, c'est un gros camping mais comme on y reste pas longtemps ça nous dérange pas vraiment. Après une séance de terra formage et de nivellement, on réussi à planter nos 3 tentes sur le spot ou l'on doit habituellement y installer qu'une seule tente. Une fois installer en vitesse, on retourne en quête d'un restaurant dans la ville de Asford, finalement, après leurs avoir fait faire plusieurs détours, on se décide pour manger dans un petit resto qui est ma fois sympathique, rapidement nous avons la salle à manger à nous seuls. Après un bons gros repas, je prend les commandes du Yukon et j'enfille les méandres ténébreuses de la montagne qui nous même jusqu'à notre point de départ du lendemain. Une fois arrivé en "haut" on y fait une rapide reconnaissance. La curiosité de tout le monde ainsi satisfaite, on descend pour une nuit de sommeil des plus réparatrice après deux nuits trop mouvementé.

Camping Cougard Rock, Photo de Gatienne

Campement un peu serré, photo de Gatienne

Le lendemain c'est le départ de l'expédition !

Mont Rainier jours 1

Après des mois de préparations l'équipe Rainier 2009 est enfin prêtes pour le grand départ. Sur la ligne de départ on retrouve : Steve, le poseux de vis à glace chevronné passionné d'escalade; Jean-Nicholas, le poseux de questions d'histoires et acolyte de plein air de longue date depuis les pions; Gatienne, la seconde mordu de glace et notre médic qui part en apportant dans son coeur, son chum resté à la maison à cause d'une chirurgie qui l'empêche de se joindre à nous; Marie-Odile, ma complice adorée et ma douce moitié dans mes projets un peu fous, toujours souriante. Finalement, moi, l'humble blogguer qui a attrapé la folie des montagnes. Malheureusement, Panda Claude, à du nous quitté peu avant le départ, la vie lui à fait une mauvaise surprise à 2-3 semaines du départ, bien qu'il me manquera, il a pris la bonne décision et je vais tenter de lui rapporter un peu de mon extraordinaire aventure.

Oufff le sommeil à été difficile à trouver, je me suis réveillez de nombreuses fois pour écrire dans mon calpins pour être certain de ne rien oublier. Je suis bien content d'avoir pris mon vendredi de congé, ça me laisse le temps de finir les préparatifs et les achats. Vers midi trente, je vais chercher ma mère qui a accepté de nous reconduire à l'aréoport... Je sais notre vol part seulement vers 17h00 mais je suis très nerveux... Pendant la route on rencontre beaucoup de trafic, le stress monte, finalement après 45 minutes de progression a 5km/h on dépasse le lieu d'un accident. Ouff le stress tombe... mais il revient rapidement, JN et Gatienne partent beaucoup plus tard que nous.

On arrive à l'aéroport, je stress encore un peu, il doit être 2h30-3h00... on a encore pas mal de temps... j'en profite pour appeler Gatienne pour lui mentionner le trafic, elle est déjà en route mais elle aussi est prise dans le gros trafic, elle a décider de le contourner par des petites rue et elle est perdu... Re-Stress... On s'enregistre en attendant et on se fait mettre des places collées pour moi et mon amoureuse, JN arrive un peu après, on en profite pour le faire garder nos bagages pendant que l'on va se chercher à souper. On inverse les rôles et Gatienne n'est toujours pas là... Ouff il doit être 4h30 quand elle arrive ! vite vite on se dépêche et on va pour l'embarquement... Malgré mon sac de bord remplis à craquer d'objet électronique et de matériels dispendieux je passe les douanes sans problèmes. On embarque dans l'avion et le stresse tombe enfin !!



Humm que ses beaux toutes ses montagnes

photo de Marie-Odile


Le vol se passe bien, j'en profite pour écouter des films et regarder mon livre sur Rainier et ma liste de to Do. Ca calme, je me sens légèrement euphorique, surtout quand on passe au dessus des rocheuses, Steve nous mentionnais que l'on pouvait voir Baker alors on essaye de le spoter mais en vain. Je profite du dernier 45 minutes du vol pour regarder un épisode de la série Everest... Gaffe !! Malgré les paysages magiques et les similitudes avec notre expédition j'y vois plusieurs dangers et quelques morts... j'ai le tract ! Je me rassure, tout les membres que j'ai choisi pour l'expédition on une tête sur les épaules et je leurs fait confiance... On c'est toujours dis « better be safe than sorry »

Wow on voit de la neige... j'ai hâte !

photo de Marie-Odile

À l'atterrissage, on retrouve Steve qui nous attendait, bref ça augure bien, par de retard encore. On charge le véhicule de tout notre matériel et je dois dire que nous avons vraiment beaucoup de stock... par loin de 500 lbs d'équipement. Je dois avouer qu'à un certain moment donné j'ai douté que nous aurions pu transporter tout le matériel dans le camion. Mais un Yukon XL c'est pas facilement impressionnable, il relève le défis haut la main. On aurait même pu y ajouter le matériel de Claude, malheureusement il aurait du faire la route sur nos genoux !


Grâce à George Patenaude Simoneau (GPS) on trouve facilement le chemin vers notre prochaine destination, soit notre premier camping. En chemin on en profite pour faire un arrêt resto question de prendre des forces en vue de l'expédition. Je n’aime pas trop la cuisine « fancé » mais j'ai été bien aimé. Ensuite juste avant la noirceur, on rejoint le camping qui est ma fois charmant avec ses gros abres, ca promet. En deux temps trois mouvements, on établis le campement et on essai de dormir...

Super camping déniché par Steve
photo de Marie-Odile

La journée suivante risque d'être intéressante : arrivé au state, magasinage au REI à Seattle, et coucher dans un des camping du mont Rainier.

11 avril 2008

Une journée de crapahutage

Dimanche 30 mars, après un réveil téléphonique je me prépare rapidement et je vais chercher Claude au Métro. Je profite de son retard pour faire un petit somme de 20 minutes au débarcadère :) La route vers les Adirondack se fait vraiment bien, il y a à peine 2 minutes de délai pour les douanes et l'agent est fort sympathique et contrairement à plusieurs, il ne semblait pas pour nous prendre pour des extra-terrestres quand nous avons mentionné que nous allions faire de la randonnée. En route Claude demande à faire un petit arrêt pour allez aux toilettes, mais finalement il se ravise en m'assurant qu'il se rappelle qu'il y a une toilette dans le stationnement. J'ai peut-être été trop crédule, mais il n'y en avait point, grrr ... pas grave Claude a apporté du papier hygiénique... mais bon, ça commence mal un peu je trouve.





Le plan de match de la journée était simple, dans un premier temps on va faire Colvin qui se trouve à 6 miles du stationnement, ensuite on va longer la crête et on va atteindre le prochain sommet soit Blake qui se trouve à environ un mile. Ça nous fait donc 2 sommets en 14 miles, ce qui n'est pas si mal. Par contre, le plan est beaucoup plus ambitieux, si on est en forme on pourrait emprunter un autre chemin pour le retour et pour un maigre 1.4 mile de plus nous pouvons ajouter deux autres sommets soit Nippletop et Dial. Je programme le tout dans mon logiciel de carte pour GPS pour accélérer les déplacements quand les sentiers seront recouverts au sommet. Même si je n'ai rien fait les 2 dernières semaines à cause de l'otite et des antibiotiques, je me sens en forme, je pense même que le plan de match fait du sens.

Les premiers 4 miles sont extrêmement faciles, le terrain est très plat, ça serait idéal avec des skis de fond, malgré tout, ça nous permet d'avancer rapidement. Les conditions sont vraiment belles, il fait chaud, il n'y a pas de vent et la neige n'est pas trop collante. On a même droit à un petit miracle, puisque le déplacement est vraiment aisé, même sans raquette, car la neige est très compacte. On profite donc du sentier très facile pour faire un brin de jasette et pour gagner beaucoup de temps. La monté qui suit est plus costaude on doit même utiliser les raquettes, ça nous oblige aussi à enlever des épaisseurs, car il fait vraiment chaud et c'est une activité très cardio. Ça va bien, je me sens encore en forme et le plan semble toujours possible. Ca va un peu moins bien lorsque l'on se rend compte que Claude à oublier le rouleau de papier de toilette dans l'auto... grrrr.... en hiver y'a pas des tonnes de belles grosses feuilles !!! Je décide d'attendre, mais je dois rapidement me rendre à l'évidence, car je commence à avoir un sérieux mal de ventre. Bref, vive l'écorce de bouleau...

1 mile et demi avant le sommet le sentier s'arrête. Je consulte le GPS afin de m'assurer que nous sommes encore sur le droit chemin. Claude commence à avoir mal à son pied gauche alors je prends la tête. C'est très amusant, il y a beaucoup de neige et les balises sont souvent enterrées ou au ras du sol, malgré tout, je réussis à suivre ce que je pense être un sentier. Il y a beaucoup de neige, en fait il y a près de 8 pieds de neige, les montées abruptes sont souvent très difficiles, il faut marcher à quatre pattes en se servant des branches pour mieux nous supporter. Malgré tout, j'y prends un malin plaisir bien que notre progression soit franchement lente, je regrette juste d'avoir oublié mes guêtres à la maison. Il semblerait que les oublis étaient au rendez-vous lors de cette randonnée. J'ai beaucoup de neige dans mes bottes, mais je n'ai pas vraiment froid, faut dire que l'on travaille fort. Vers 14 h, on décide de faire la pause repas bien que nous ne soyons pas encore au sommet. On se trouve un beau petit coin, et on mange en contemplant le Sawteeth range et même Marcy, il fait vraiment très beau on a même pas besoin d'ajouter des épaisseurs. Je profite de la pause pour essayer mon nouvel appareil photo... une vraie merveille :)

Il restait peut-être 500m avant le sommet quand on reprend la route après le repas et cette dernière partie était très escarpée. Dans les cotes abruptes, je fais du surplace, j'ai beau essayer d'avancer, mais je déplace seulement de la neige du haut de la côte vers moi... En forçant un peu la note et avec beaucoup de neige dans mes bottes, j'y arrive, ça semble beaucoup plus facile pour Claude qui suit mes pistes. On arrive donc au sommet ou nous sommes récompensé par une superbe vue ! c'est vraiment grandiose, le sommet nous offre une vue sur plus de 340°. Je profite de l'arrêt pour mettre des bas secs et des sacs de plastique, car je commence à avoir les pieds pas mal gelés et je ne voudrais pas faire comme une certaine éclaireure...Claude profite de la pause pour enfiler ses salopettes et il me prête ses guêtres qui lui sont maintenant superflues. Claude semble brûlé et ses ligaments du talon le fond souffrir malgré les deux Motrin que je lui ai fournis. Le sentier pour le mon Blake ne semble pas ouvert ce qui signifie que le mile à franchir va nous prendre au moins une heure et la moitié pour le retour. Considérant tout ça, on décide donc de revenir avec un seul sommet en poche, et la promesse de revenir faire les autres plus tard.

Le retour c'est très bien fait, Claude a utilisé au maximum le pouvoir antiadhésif de ses fesses, y'a même poussé les limites de la technique en se propulsant avec ses bâtons dans les sections planes. Le retour c'est fait rapidement, il n'y avait plus aucune difficulté, nous n'avions aucune pente à monter ou de chemin à trouver qui aurait pu nous ralentir. Nous étions de retour à Montréal pour 21 h.
Date : 30 mars 2008
Participant(s) : Captain CC, Woody-John
Sommet(s) : Colvin
Température : -1 à -5, nuageux, ciel bleu, pas de vent
Équipements : Imper-respirant, gant, couvre mitaine, tuque, pantalon de polar, canif, baton de marche, raquette, mini matelas de mousse, alumettes, nécessaire à ampoules, tape atléthique, GPS, bas de rechange, sac à pain, passeport, clé, porte-feuille, carte des high peak, tasse, lipsil, trousse de premier soin, lunette de ski
À ajouter : Papier de toilette, guêtres !!!
Repas : Fajjitas, GORP fruité maison, 1.5 litres d'eau, barre de chocolat
Nombre de km : 14 miles
Durée : 9h45 à 19h30 soit 9h45.
Difficulté : 6/10 (par contre c'est difficile à ouvrir)

10 avril 2008

Ce qu'il faut savoir sur la rando pendant la "mud season"

Que faire ? Après un hiver sublime, ou nous avons eu des records de précipitation de neige et des température assez douce. Bref, des conditions idéal pour apprécier la randonnée hivernale. Le printemps est arrivé à grand pas au cours des 2 dernières semaines, toute cette belle neige est en train de fondre... Ce qui m'embête, c'est que le mot fonte des neige est synomyme avec boue, les sentiers vont devenir vraiment horribles.

Comme j'adore mon terrain de jeu, je voudrais éviter de le détruire pendant cette saison. La meilleur solution est de ee pas faire de la randonnée lorsque les sentiers sont boueux... Si allez surement entendez une petite voie dans votre tête qui vous dit : oui mais j'aimerais en faire, c'est pas grâve une personne de plus, je suis pas si lourd que ca... Je vais donc vous faire les recommendations suivantes pour que notre présence cause le moins d'impacts possibles si vous ne pouvez résister à la voie du démon

  1. Apporter des guêtres, très pratique pour éviter de se cochonner et utile pour les points 2 et 7
  2. Il est possible qu'il tombe encore des précipitations de neige importantes dans les montagne
  3. Lorsqu'il y a de la boue dans le sentier on ne doit pas tenter de l'éviter en marchant sur les cotés du sentier*
  4. Lorsque c'est possible on marche sur les plate-formes et les roches
  5. Prévoyer des bottes de pluie ou encore bcp de bas de rechange avec des sac de plastique
  6. Éviter de faire les sommets très fréquentés
  7. Éviter de prendre les sentiers, préférer les sentiers isolés ou l'on doit faire du bushwack pour atteindre les sommets
  8. Le point 3 nous permet de s'élancer pour sauter par dessus les troue de boue, les batons peuvent donner un peu plus de porté à nos sauts.

* Au printemp le sol est très fragile, tout comme la végétation, lorsque l'on tente d'éviter la boue en marchant sur le coté du sentier on contribue à agrandir ce dernier. On va surement éviter de se mouiller les pieds, mais très rapidement nous allons agrandir le sentier car les abord de ce dernier, car ils sont très sensible. En plus d'agrandir le sentier on va aussi agrandir le troue de bouette. Je dois admettre que ca peu être correct si on à l'intention de faire un combat dans ce dernièr mais c'est un peu sallaud et ca pogne dans le poil, surtout si tu t'appele Claude :).

Ceci dit est-ce que vous connaissez des sentiers qui se font en grande partie sur la pierre ? Ou encore des sentiers très bien drainé ou l'on retrouve peu d'eau.

10 mars 2008

On le surnomme «le géant»


Après notre extraordinaire randonnée au mont Whiteface, j'étais très impatient de partir à nouveau. Avec la préparation du camp ours polaire et de ma fête qui approchait, ce n'était pas évident de trouver une journée de libre. J'appelle donc Claude et ça va comme suit :

Jonathan : Salut Claude, ça va?
Claude : Oui en forme, et toi?
Jonathan : Oui, au fait, tu fais quelque chose samedi prochain?
Claude : Bien, c'est genre ta fête!
Jonathan : Bien justement, on part en rando!
Claude : Heu....
Jonathan : « Come on » ça serait vraiment génial, je me charge de tout...
Claude : OK, c'est cool

Je sais pas ce que j'avais au moi de février, mais ça me démangeaient vraiment et je voulais absolument allez en rando pour ma fête. Quoi de mieux que de faire ce que l'on aime avec des amis que l'on apprécie lors d'une journée bien spéciale.

Le trajet pour se rendre au début des pistes se passe très bien, les douanes se passent toujours très rapidement l'hiver et en plus je connais l'endroit ou nous devons nous stationner, c'est pas très loin du début des pistes pour le mont Gothic . À peine sommes-nous arrivés que l'on croise une vraie foule, pour la plupart, il s'agit de gens qui vont à la conquête des parois d'escalades de glace que l'on retrouve de l'autre coté de la route. On fait même un petit brin de jasette avec deux Français de New York qui s'en vont faire de l'escalade de glace, ils sont partis le matin même, de New York, à 3-4h00 du matin... GANG DE MALADES MENTAUX! Heu… de motivés je veux dire…

La température est assez clémente, il fait beau, chaud et il vente peu, Claude en profite donc pour mettre ses bermudas de randonnées. On remplit rapidement le registre et on part, je suis pas en super forme, mais ça va sommes toutes assez bien, car le chemin est déjà tracé par des randonneurs plus matinaux que nous. Une quinzaine de minutes après le début de l'excursion, on commence à monter sérieusement, le sentier est très sinueux question d'aider à l'ascension. On fait une petite pause question de marquer dans la neige un endroit ou l'on peut descendre sur les fesses en ligne droite sans avoir besoin de faire tous les zigzags... ça va être très agréable au retour quand nous allons être très fatigués.

La montée est très longue, mais sans grande difficulté, plusieurs personnes sont passées avant nous et ont ouvert le sentier. Arrivé au sommet d'une petite crête on profite du paysage pour faire une petite pause bouffe en admirant les montagnes environnantes. Dans mon repas, je découvre une petite attention pour ma fête, le petit choco est très bon, j'offre la dernière bouchée à mon partenaire envieux :). On entend des voix qui se rapprochent, des voix de femmes, qui parlent français en plus… Cinq petites minutes plus tard, on fait la rencontre de deux couples de Belœil. On fait un petit brin de jasette et on les laisse passer, pendant que l'on termine notre repas. Rapidement, on les rejoint, la conversation se fait assez brève, possiblement que la monté n'aide pas trop, on les dépasse donc. On va se suivre jusqu'à l'embranchement pour le mont Rocky. On se dit un au revoir, car nos chemins se séparent, eux doivent revenir tôt pour écouter le match de hockey, ça ne semble pas plaire nécessairement aux deux demoiselles.




Claude et moi on se regarde… je sens très bien le doute… Bien que Rocky ne soit pas extrêmement éloigné, le sentier n'est pas tracé. On regarde donc sur la carte, il faut parcourir environ 1 mile, ce qui n'est pas si terrible, par contre on se trouve à avoir environ 1000 pieds de dénivelés à faire entre les deux sommets. On décide donc de tenter le coup, nous sommes presqu'au sommet de Giant alors ça va être encourageant au retour d'atteindre un sommet si rapidement malgré la fatigue.

La descente vers Rocky est difficile, c'est très abrupt, les marqueurs sont difficiles à trouver et le chemin n'est pas ouvert. On doit donc utiliser notre instinct et notre sens de l'observation pour trouver le bon chemin. La progression est lente et on doit parfois revenir sur nos pas, mais il n'y a pas de problèmes majeurs. On résiste à la tentation de descendre sur les fesses, on se concentre sur la création d'un beau sentier en zigzag qui va nous aider lors de la montée au retour. Une fois rendu dans le creux entre les deux sommets, on décide de se réfugier dans un abri naturel ( un peu comme un pin-compagnon :)) pour y manger le restant de notre dîner. À première vue, c'est une bonne idée et ça fait du bien, par contre dès les premiers pas dans la montée avant le sommet on réalise que ce n'était peut-être pas l'idée du siècle… La pente est très abrupte, le chemin n'est toujours pas tracé et les balises ne sont pas toujours faciles à repérer. On s'échange très souvent la position de tête, question de ne pas trop se brûler à défricher le sentier dans la grosse neige folle. Je dois avouer que Claude a eu sa part du lion et que j'ai pris pas mal moins souvent la tête. En fait, c'est très drôle, car on avait l'air de deux gars courant un lapin… il semble qu'il existe une espèce de lapin des montagnes qui partage la même passion que nous pour les sommets. Le plus étrange dans tout ça, c'est que le lapin nous indiquait l'emplacement du sentier par ses traces dans la neige folle.

Quelques litres de sueur plus loin, on arrive au sommet, c'est terriblement venteux, on fait une inspection rapide pour s'assurer que nous sommes bien au sommet. Claude est complètement frigorifié, on se réfugie donc un peu plus bas sous le couvert des arbres pour consulter la carte. Nous avons bel et bien atteint le sommet, on se fait un petit plan de match pour allez prendre une photo au sommet. Bref, on laisse les sacs derrière et on court comme des débiles vers le gros cairn pour prendre des photos. Dès les photos prises, Claude part se mettre à couvert un peu plus bas à l'endroit ou l'on a laissé nos sacs. Moi je profite du spectacle un peu, je suis bien habillé et avec mes lunettes de ski c'est génial. C'est grandiose, je ne vois absolument rien, mais je ressens la force de la nature. Le vent siffle dans mes oreilles, la neige rebondit sur mes lunettes et le vent me supporte lorsque je me penche vers l'avant. Je profite du blizzard quelques petites minutes et je vais retrouver Claude. Il a le visage tout bleu, faut dire qu'il avait oublié d'apporter sont cache-cou et qu'il n'avait pas de lunette. Avec un peu de recul j'aurais du prendre une photo, il ressemblait réellement à un stroumpf, quelques minutes plus tard, il avait repris ses couleurs.

Dans le vent au sommet

Après ce bref moment d'extase, on retourne vers le sommet de Giant, le retour se fait assez bien, car nous n'avons plus qu'à suivre nos pas dans la neige. Nos fesses profitent de quelques descentes, pendant que nos pieds se transforment en pelle à neige. La seconde partie vers Giant est plus difficile, faut dire que c'est une belle montée. Avec la prévoyance de Claude qui a fait un chemin en zigzag, la montée ne cause pas trop de problèmes. Par contre, nous commençons à être passablement fatigués. Claude envisage même de skipper le sommet de Giant puisqu'il commence déjà à faire noir. J'essais de me faire rassurant, je sais que nous avons fait le plus difficile déjà et que le sommet ne devrait pas être très loin de l'intersection… reste à savoir c'est comment long à atteindre un pas très loin. Quelques minutes plus tard, on sort nos frontales, Claude commençait à avoir de la difficulté à suivre nos pistes. Même avec de la lumière, c'est vraiment difficile, le vent à tout recouvert, il ne reste plus la moindre trace, on y va un peu à l'intuition, de temps en temps on recourt au feeling GPS ;)


Quelques minutes plus tard, on arrive à l'intersection qui nous mène soit vers le sommet, soit vers l'auto. Je réussis à convaincre Claude, ça serait bête de revenir sur nos pas si près du but, surtout que le retour est toujours rapide. Question de faire ça le plus rapidement possible et sans trop s'épuiser, on décide de laisser nos sacs dans le sentier et de partir qu'avec l'essentiel. Je prête mon beau casque de poil à Claude, ça devrait le tenir au chaud. On prend la carte, le GPS, l'appareil photo, une pelure de plus sur le torse,une gorgé d'eau et on part rapidement. À peine deux minutes plus tard, on est arrivé au sommet. Il fait assez froid, c'est noir, il neige beaucoup et le vent est très puissant. On trouve au sommet une rose de plantée dans la neige par un des groupes nous précédant, tout au long de notre ascension nous avions retrouvé des pétales dans le sentier. Pendant que Captain Casque de Poil se prépare pour les photos, je découvre un petit drapeau avec tout plein d'écriture. Il semble que nos prédécesseurs aient voulu rendre hommage à quelqu'un en montant Giant. On prend plusieurs photos au sommet, pas que le paysage soit particulièrement beau on n'y voit absolument rien, mais on veut s'assurer d'avoir au moins une ou deux photos de bonnes avant de redescendre. Après un petit 15 minutes, ou mes doigts commençaient à congeler à cause de la glace sur mes couvres mitaine, on retourne vers nos sacs à dos pour entamer la descente.

Une petite surprise nous attend dès que l'on dépasse l'intersection, toutes les traces dans la neige ont été ensevelies par l'accumulation. On marche en plein blizzard, nos lampes de poche n'éclairent pas très loin et c'est difficile de se repérer. On reste très prudent et on y vent lentement malgré le froid. À quelques reprises, je dois utiliser le GPS pour retrouver le "sentier". Je suis bien content de l'avoir apporté finalement bien que je ne crois pas que l'on aurait pu se perdre, mais ça accélère drôlement nos recherches tout en évitant que l'on reste trop longtemps dans le blizzard. On atteint finalement la ligne des arbres, et pour le reste de la randonnée on va être protégé du vent. Le reste de la descente, quoique longue, c'est très bien fait, on progresse assez rapidement. Mes mains se réchauffent très vite après avoir enfilé mes mitaines sèches, je passe aussi une paire de gants en laine à mon comparse qui commençait à avoir froid. Après quelques heures de marches, de glissade et une fausse piste de Claude on arrive à l'auto.

Mon partner profite de la route pour faire un petit somme. On fait un petit arrêt à Platsburg pour se restaurer… Y'à plus grand-chose d'ouvert, on se tourne vers un Pizza Hut. Bien que ça soit rempli à craquer à cause d'un autobus d'étudiant, on est sommes toute, rapidement servis. Bref, une très belle rando, je sens le bienfait des endorphines et j'envie un peu Claude d'être assis sur le banc du passager.

P.S. Je pense que je suis rendu un accro des Adirondack.
P.S.2. Je pense que je suis accro aux vents violents que l'on retrouve au sommet.
PP.S.3. Je pense que je suis dû pour allez faire un autre sommet la fin de semaine prochaine :)

28 février 2008

Méa culpa

J’ai négligé un peu mon blog dernièrement... avec la préparation pour le camp scout qui approchait, une belle rando, la nouvelle copine, le tout sans compter le temps supplémentaire à faire dans le cadre d'une grosse implantation au travail... Ne vous en faite pas dans les jours à venir vous allez voir des nouveaux messages. Je dois vous parler de techniques de campings d'hiver, de mon expérience d'ours polaire avec mes éclaireurs et de ma dernière rando.

à bientot,